samedi 23 décembre 2006

* Bellemare désabusé

Marc Bellemare croit toujours au retour éventuel de la LNH à Québec, mais pas avec les autorités municipales en place.

C’est pourquoi le déménagement possible des Penguins de Pittsburgh ne fait pas vibrer outre mesure celui qui avait fait du retour de la LNH à Québec l’un de ses chevaux de bataille à la dernière campagne électorale municipale.

« Québec ne figure pas dans les rangs, mais c’est toujours bon de manifester de l’intérêt. La première chose que les gens en autorité devraient faire, s’ils avaient ne serait-ce que le moindre petit intérêt, c’est de contacter Mario Lemieux », estime Bellemare.

Depuis sa défaite électorale, l’avocat a continué de s’intéresser au dossier sans toutefois s’y investir à fond.

« Les gens de la Ligue nationale, quand je leur parle, ce n’est pas comme si un maire leur parlait. Puis, l’administration Andrée Boucher et l’opposition Ann Bourget, c’est le désastre total pour la ville au niveau de l’intérêt sportif. Nos autorités sont même hostiles au développement sportifs », peste-il.

Ces derniers mois, Marc Bellemare a même parlé aux gens de Red Bull, multinationale qui avait montré un certain intérêt à l’égard d’une franchise de hockey à Québec, après le succès retentissant du Red Bull Crashed Ice, l’hiver dernier.

« Il y a encore une mince ouverture de leur côté, mais même eux ne perçoivent pas Québec comme une ville intéressée », note-il.

Différent de Winnipeg

Tout comme Marcel Aubut, Bellemare se désole que Winnipeg détienne désormais une bonne longueur d’avance sur Québec quant au retour éventuel de la LNH.

« À Winnipeg, le maire s’est avéré un facteur déterminant dans la construction d’un amphithéâtre de 133 millions de dollars. C’est la même population, mais dans une ville trois fois plus dynamique qu’ici. Halifax vise la même chose, tandis qu’à Québec, on n’a pas encore chassé notre mentalité défaitiste.

« On dirait que personne n’arrive à voir les bienfaits pour l’économie. À Montréal, le Centre Bell équivaut à 200 emplois à temps plein et 1300 emplois temporaires. Le Canadien à lui seul représente plus de 15 millions de dollars en impôts. »

Source : Le Journal de Québec
Par : Stephane Cadorette
Le 23 décembre 2006

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