samedi 30 décembre 2006

* Mettez l’argent sur la table!

Les problèmes des Penguins de Pittsburgh relancent le débat de l’impérieuse nécessité pour la région de Québec de se doter d’un amphithéâtre multifonctionnel. Pendant que Winnipeg et plusieurs villes américaines se positionnent dans l’espoir d’accueillir l’équipe de Mario Lemieux, le nom de Québec n’est même pas mentionné.

Malgré le départ des Nordiques en 1995, la région de Québec constitue toujours un bassin intéressant pour la Ligue nationale. Elle possède malheureusement pas les équipements pour accueillir une nouvelle équipe regroupant des surdoués comme Sidney Crosby et Evgeni Malkin. Et ce n’est pas demain la veille qu’un tel projet deviendra le cheval de bataille de nos politiciens. À tort ou à raison, faut-il le préciser.

Me Marc Bellemare, candidat défait aux dernières élections municipales à Québec, s’indigne de l’apathie des élus du peuple. Me Marcel Aubut, l’ancien propriétaire des Nordiques, souhaite que le dossier des Penguins sonne le réveil des décideurs de la périphérie de Québec. D’autres intervenants prêchent en faveur d’un édifice moderne pour remplacer le Colisée.

Des paroles, rien que des paroles! Personne ne passe aux actes. Il est utopique de croire à une nouvelle bâtisse sans la contribution du secteur privé. Les fonds publics ne peuvent assumer la totalité d’un projet jugé audacieux par une bonne partie de la population.

Faudra bien, un jour ou l’autre, que des gens du privé sortent leurs piastres. Faudra bien, un jour ou l’autre que le privé donne l’exemple afin que les différents paliers de gouvernement emboîtent ensuite le pas.

Un nouvel édifice ultra-moderne devrait être la fierté de toute la région. Les opinions sont encore trop partagées pour en arriver à un tel consensus. Comment espérer une telle unanimité quand les dirigeants d’une ville comme Québec ne parviennent même pas à s’entendre sur les coûts du déneigement?

Ne vous méprenez pas! Un nouvel édifice ne serait pas utilisé uniquement pour le hockey ou le sport en général. Il pourrait présenter des activités culturelles ou populaires.

En attendant, les belles paroles ne feront pas avancer le projet. Il serait temps d’exiger des gestes concrets de la part de ceux qui en parlent le plus.

De savants analystes prétendent que les Nordiques donnaient gratuitement 4000 ou 5000 billets par match pendant leurs dernières années d’existence. Rien de plus faux! Si tel avait été le cas, ils auraient accusé de lourds déficits. Ils n’ont jamais perdu une cenne.

Source : journal Le Soleil
Par : Maurice Dumas
Le 30 décembre 2006

mardi 26 décembre 2006

* Rating NHL moves: Past, present and future

The NHL has had its share of relocations over the years, some successful, others less so. Here's a look at some of those moves, and a couple that might make more sense than moving the Penguins out of Steeltown. ...suite

Source: ESPN.com
Par: Scott Burnside
Le 26 décembre 2006

samedi 23 décembre 2006

* Bellemare désabusé

Marc Bellemare croit toujours au retour éventuel de la LNH à Québec, mais pas avec les autorités municipales en place.

C’est pourquoi le déménagement possible des Penguins de Pittsburgh ne fait pas vibrer outre mesure celui qui avait fait du retour de la LNH à Québec l’un de ses chevaux de bataille à la dernière campagne électorale municipale.

« Québec ne figure pas dans les rangs, mais c’est toujours bon de manifester de l’intérêt. La première chose que les gens en autorité devraient faire, s’ils avaient ne serait-ce que le moindre petit intérêt, c’est de contacter Mario Lemieux », estime Bellemare.

Depuis sa défaite électorale, l’avocat a continué de s’intéresser au dossier sans toutefois s’y investir à fond.

« Les gens de la Ligue nationale, quand je leur parle, ce n’est pas comme si un maire leur parlait. Puis, l’administration Andrée Boucher et l’opposition Ann Bourget, c’est le désastre total pour la ville au niveau de l’intérêt sportif. Nos autorités sont même hostiles au développement sportifs », peste-il.

Ces derniers mois, Marc Bellemare a même parlé aux gens de Red Bull, multinationale qui avait montré un certain intérêt à l’égard d’une franchise de hockey à Québec, après le succès retentissant du Red Bull Crashed Ice, l’hiver dernier.

« Il y a encore une mince ouverture de leur côté, mais même eux ne perçoivent pas Québec comme une ville intéressée », note-il.

Différent de Winnipeg

Tout comme Marcel Aubut, Bellemare se désole que Winnipeg détienne désormais une bonne longueur d’avance sur Québec quant au retour éventuel de la LNH.

« À Winnipeg, le maire s’est avéré un facteur déterminant dans la construction d’un amphithéâtre de 133 millions de dollars. C’est la même population, mais dans une ville trois fois plus dynamique qu’ici. Halifax vise la même chose, tandis qu’à Québec, on n’a pas encore chassé notre mentalité défaitiste.

« On dirait que personne n’arrive à voir les bienfaits pour l’économie. À Montréal, le Centre Bell équivaut à 200 emplois à temps plein et 1300 emplois temporaires. Le Canadien à lui seul représente plus de 15 millions de dollars en impôts. »

Source : Le Journal de Québec
Par : Stephane Cadorette
Le 23 décembre 2006

* « Si ça peut nous réveiller… » - Marcel Aubut

Aux yeux de Marcel Aubut, l’absence d’un aréna moderne à Québec prive les amateurs de hockey et les hommes d’affaires locaux d’une occasion unique de se lancer dans le derby des Penguins de Pittsburgh, qui pourraient être déménagés sous peu.

Tandis qu’à Pittsburgh, on se prépare à l’éventualité de devoir expédier les Penguins sous d’autres cieux, plusieurs amateurs de Québec rêvent de voir atterrir Sidney Crosby et Evgeni Malkin dans leur cour.

Dans la réalité, il est visiblement trop tard pour récupérer la balle au bond dans ce dossier. Jusqu’à présent, les villes de Kansas City, Las Vegas, Houston, Portland et Winnipeg détiendraient une longueur d’avance pour accueillir les Penguins s’ils devaient plier bagage. « Et dire qu’on serait considérés comme numéro un pour les accueillir si l’on avait un édifice » a murmuré Marcel Aubut, hier, lorsqu’il a été joint pendant ses vacances en Floride à ce propos.

« J’ai toujours dit qu’il fallait se doter d’un aréna moderne pour le jour où une telle occasion se présenterait et ça prouve que je n’avais pas tort. On manque cette fois-ci une belle occasion et j’ose espérer qu’on n’en manquera pas une deuxième. Au moins, si ça peut nous réveiller! » à poursuivi l’avocat.

Pas la dernière chance

Selon Me Aubut, l’unique consolation est que les Penguins ne seront pas les premiers ni les derniers à déménager, si tel devait être le cas.

« Je ne suis pas certain qu’il y a de la place pour trois équipes à New York. Puis, il y a deux équipes en Floride. Il ne faut pas se faire d’idées, il y en aura d’autres déménagements et, à ce moment, Québec devra être prêts, contrairement à aujourd’hui », a-t-il opiné.

« On est la capitale francophone de l’Amérique et, maintenant on se dit même une nation. Alors, pourquoi ne sommes-nous pas dotés d’un édifice des années 2000? Ce n’est pas seulement pour le hockey. Pourquoi n’avons-nous pas droit nous aussi à U2 et à Madonna? » se questionne encore Marcel Aubut.

Winnipeg en bonne posture

Dans ce dossier, ce dernier aime bien comparer la situation de Québec à celle de Winnpeg, qui a aussi perdu ses Jets, en 1996. Doté d’un nouvel aréna depuis 2004, la région de Winnipeg se dit toutefois prête au retour de la LNH.

« Winnipeg est bien placée, mais elle n’est pas numéro un dans le dossier. La LNH reviendrait chez nous bien avant Winnipeg. On apporterait en plus un aspect culturel avec la beauté de notre ville et la ligue sait que nous sommes un marché naturel », a-t-il débité au bout du fil.

Les seuls bémols qu’émet Marcel Aubut quant au retour de la LNH à Québec résident dans le manque d’ouverture des autorités municipales et provinciales, ainsi que dans le plafond salarial qui grimpe lentement mais sûrement dans le circuit Bettman.

« J’ai toujours dit que j’étais prêt à mettre du temps là-dedans, mais je ne sens pas de volonté politique. Quant au plafond, on est encore capables d’être compétitifs, mais pas si ça continue de grimper à ce rythme. »


Source : Le Journal de Québec
Par : Stephane Cadorette
Le 23 décembre 2006

vendredi 22 décembre 2006

* Balsillie still interested in buying Pens

Canadian businessman Jim Balsillie says he continues to be interested in buying the Pittsburgh Penguins, a week after he unexpectedly withdrew his reported bid to buy the team. ...suite

Source: ESPN.com
Le 22 décembre 2006

jeudi 21 décembre 2006

* Penguins no longer for sale, will consider new home

The Pittsburgh Penguins are off the market, and owner Mario Lemieux says the team will look at relocating while it attempts to reach a deal for a new arena. ...suite

Source: ESPN.com
Le 21 décembre 2006

* Que fera Mario avec les Penguins?

Mario Lemieux va examiner la possibilité de déménager les Penguins de Pittsburgh. ...suite

Source: RDS.ca
Le 21 décembre 2006

mercredi 20 décembre 2006

* Mauvaise nouvelle pour les Penguins

L'avenir des Penguins est plus incertain que jamais à Pittsburgh, l'Etat de la Pennsylvanie ayant refusé mercredi d'accorder un permis de machine à sous à Isle of Capri Casino, lui préférant une autre entreprise du genre, PITG Gaming Majestic Star, de Detroit. Un troisième concurrent était dans la lutte. ...suite

Source: RDS.ca
Le 20 décembre 2006

lundi 18 décembre 2006

* D'Angelo confirme son intérêt

L'homme d'affaires torontois Frank D'Angelo a fait connaître officiellement lundi son intérêt pour l'achat des Penguins de Pittsburgh. ...suite

Source: RDS.ca
Le 18 décembre 2006

dimanche 17 décembre 2006

* D'Angelo veut acheter les Penguins

Les aspirants potentiels à l'acquisition des Penguins de Pittsburgh ont commencé à examiner leurs options, en fin de semaine, à la suite du retrait soudain d'une offre venant du milliardaire canadien Jim Balsillie. ...suite

Source: RDS.ca
Le 17 décembre 2006

dimanche 10 décembre 2006

* Le hockey est malade aux États-Unis

Par Guy Lafleur

Montréal – Quelle tristesse! Le dernier voyage du Canadien nous a fait voir des sièges vides, des spectateurs qui dormaient dans les gradins et une atmosphère déprimante à mourir. Que se passe-t-il donc dans plusieurs villes américaines? Le hockey est-il en train de se transformer en sport intime qui n’intéresse que certains irréductibles?

Je me mets à la place des joueurs qui doivent disputer leurs matchs dans des amphithéâtres dépeuplés. Je saias que je me serais senti très mal si j’avais passé une partie de ma carrière devant des gradins vides. Heureusement, le hockey était moins malade à cette époque.

Le malaise semble généralisé. Au New Jersey, à Long Island ou dans la même région de Tampa Bay, on arrive au même constat. Les arénas sont à moitié vides… ou à moitié pleins, comme vous préférez. Et pourtant, ce sont des villes qui ont déjà remporté la coupe Stanley et qui comptent sur des équipes compétitives et intéressantes. Même Boston et Chicago, qui ont connu un fort engouement pendant des décennies, ont du mal à attirer le public. Comme si les enfants des anciens partisans ne suivaient pas et n’assuraient pas la relève. On a construit de bien beaux amphithéâtres vastes et modernes. Mais le public a choisi de rester à la maison et de s’intéresser à autre chose.

Sport marginal

Non pas que le produit soit si mauvais que ça, ou que le marketing fasse défaut, mais tout simplement que le hockey n’arrive pas ou n’arrive plus à percer le marché américain. IL suffit de jeter un coup d’œil sur les cotes d’écoute pour constater que le public n’a aucun intérêt pour notre sport national. Le hockey ne se bat plus avec le baseball, le football ou le basket-ball, mais avec des sports marginaux.

Il y a de multiples explications à ce phénomène. D’une part, le hockey est devenu un sport d’élite. Les billets sont très chers, surtout dans des marchés fragiles. Et les parents qui voudraient que leurs enfants jouent au hockey s’aperçoivent rapidement que ça leur coûte les yeux de la tête.

D’autre part, il faut reconnaître que les joueurs n’ont plus la moindre appartenance à leur équipe. Comment voulez-vous que les partisans en aient? Le hockey est devenu un sport de salon, mal adapté au goût du public américain. Non seulement est-on allé chercher les joueurs européens à la tonne, mais on a aussi importé leur style de jeu, ce qui ne semble pas convenir à la mentalité américaine. On ne donne plus de mise en échec. On patine, mais on ne fait rien d’autre.

Où sont les vedettes?

Les joueurs se ressemblent tous. Ils jouent tous de la même façon et on a bien du mal à les distinguer les uns des autres. Combien y a-t-il de vraies vedettes dans la LNH? Une dizaine tout au plus, peut-être moins. Les amateurs ont besoin d’idoles, mais le hockey moderne leur en offre assez peu. Bien sûr, il y a Sidney Crosby à Pittsburgh, et quelques autres, mais ce sont des exceptions. Dans l’ensemble, les joueurs qui se démarquent représentent une très faible minorité. Les Mario Lemieux et les Wayne Gretzky se font rares.

Avec le calendrier que la ligue a mis au point, il se peut qu’on passe deux ans sans voir une équipe qui pourrait nous intéresser et un joueur qui attirerait les foules. Ça peut toujours aller au Canada, où les amateurs sont des inconditionnels du hockey – pour l’instant du moins – mais ça ne marche pas aux Etats-Unis, c’est certain! Des sports comme le football ou les courses NASCAR sont devenus des partys familiaux où les gens se retrouvent et s’amusent. Pendant ce temps, le hockey est resté un sport éloigné de la famille.

Choisir de meilleurs marchés

Il faut dire que la LNH a grandi trop vite. Pour permettre à certains propriétaires qui ne connaissent rien au hockey de faire un peu d’argent, on a bouché les trous. On a multiplié les expansions et on a installé des équipes un peu partout. On est parti en peur en essayant de vendre le hockey dans des endroits où il n’intéressera jamais personne. On en paie aujourd’hui le prix. Le produit est dilué et le public aussi.

L’heure est maintenant venue de redresser la barre. Il faut faire renaître les rivalités en constituant des associations américaines, canadiennes et européennes au sein d’une ligue qui proposera, comme au soccer, une vraie Coupe du monde en fin de saison. IL faut aller là où il y a de l’intérêt pour le hockey : au Canada, en Suède, en Russie, en République tchèque et dans certaines villes américaines mieux ciblées. IL faut que le public puisse s’identifier à ses joueurs. IL faut surtout installer des concessions là où elles ont des chances de fonctionner.

Quand on s’est trompé, il faut l’admettre et changer son fusil d’épaule. Quand je pense que les Nordiques ont quitté Québec alors qu’ils y jouaient à guichets fermés, j’ai un pincement au cœur. Le hockey doit se rapprocher de ses partisans. C’est la solution… Il n’y en a pas d’autres.


Propos recueillis par
Jean-Guy Fugère

Source : Journal de Québec
Le 10 décembre 2006

lundi 4 décembre 2006

* Le CH établirait un site permanent d'entraînement à Brossard

Un promoteur montérégien, Le groupe immobilier Devimco, a soumis au Club de hockey Canadien une proposition lui permettant d'ériger à Brossard son site permanent d'entraînement. ...suite

Source: Canoë Sports
Par: La Presse Canadienne
Le 4 décembre 2006