L’implication des gens d’affaires est primordiale
Si les gens d’affaires s’engagent dans la construction d’un nouveau Colisée, les partis politiques les appuieront.
Tous les partis se disent ouverts à l’idée de construire un nouvel amphithéâtre à Québec. Mais attention, la communauté d’affaires devra d’abord s’engager.
« Ce n’est pas le gouvernement qui lancera le débat. Il faudrait que ça se fasse comme pour le projet du Massif et que des gens d’affaires démarrent le projet », a dit Sylvain Légagé, député adéquiste de Vanier.
Même son de cloche du côté de Richard Marceau, du PQ. « Il faut une mobilisation du milieu. S’il y avait une réelle volonté des gens d’affaires de construire un nouvel amphithéâtre, on ne rejetterait jamais une telle idée », dit-il.
Plus tôt cette semaine, Marcel Aubut avait dit au Journal que « si nous possédions un édifice moderne à Québec, (…) les Penguins déménageraient chez nous ». « Je piloterais le dossier en étant convaincu de ma réussite. Mais sans un amphithéâtre des années 2000, je n’y penserai même pas. Il faudra se réveiller un jour », a-t-il dit.
Selon M. Légaré, il y a urgence d’agir dans le dossier. « Il faut le faire, et vite. Partout au Canada, les villes ont des amphithéâtres modernes. Même si l’on n’avait pas une équipe de hockey de la Ligue nationale, on pourrait faire bien des choses avec un tel équipement », souligne-t-il.
Par contre, chez les libéraux, on ne voit pas la situation du même œil. « S’il y avait un projet sur la table, on l’examinerait. Ce n’est toutefois pas le cas présentement. Si Marcel Aubut veut un aréna, qu’il commence par s’assurer d’avoir un projet », lance Michel Després.
Selon lui, le Colisée n’est pas une priorité à court terme pour les gens de Québec. « Nous voulons d’abord offrir des infrastructures qui seront utilisées par toute la population, comme le super PEPS et des terrains de soccer », termine-t-il.
Source: Le Journal de Québec
Par: Jean Laroche
Le 10 mars 2007
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